Synopsis
La Maison du Chat-qui-pelote, c'est d'abord une enseigne de boutique redoublée d'un tableau : " Une formidable pièce de bois, horizontalement appuyée sur quatre piliers qui paraissaient courbés par le poids de cette maison décrépite, avait été rechampie d'autant de couches de diverses peintures que la joue d'une vieille duchesse en a reçu de rouge. Au milieu de cette large poutre mignardement sculptée se trouvait un antique tableau représentant un chat qui pelotait. " Mais cette nouvelle, écrite en 1829 et plus tard placée par Balzac en ouverture de La Comédie humaine, est elle aussi un tableau vrai, tableau du Paris commerçant - le Marais et la rue Saint-Denis - que l'écrivain prend plaisir à peindre. Un tableau de moeurs, également, et son premier titre, Gloire et Malheur, laissait plus directement deviner que s'y jouait le destin d'une femme : " Les humbles et modestes fleurs, écloses dans les vallées, meurent peut-être quand elles sont transplantées trop près des cieux, aux régions où se forment les orages, où le soleil est brûlant. "
Moyenne
14.5
106 votes
MOYEN
11 éditions pour ce livre
2019 Editions Le Livre de Poche (Libretti)
95 pages
ISBN : 9782253146223
1999 Editions Le Livre de Poche (Libretti)
95 pages
ISBN : 9782253146223
1976 Editions Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade)
94 pages
6 mai 1976
ISBN : 9782070108510
1970 Editions Folio (Classique)
380 pages
11 février 1983
ISBN : 9782070374410
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18 commentaires
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Un style sublime qui ne plaît plus malheureusement. L'histoire en soi très classique parvient à dresser des portraits très fins des personnages. À lire comme une "l'étude de mœurs" voulue par Balzac.
C'est un ouvrage que j'ai dû lire pour les cours et je n'ai pas particulièrement aimé. Nous suivons une famille de drapiers dont une des filles a épousé un peintre. Cette nouvelle parle des différences sociales dans ce mariage. Bien qu'intéressante, l'histoire ne m'a pas plu parce que j'ai trouvé le style de l'auteur très lourd et lent.
Bilan très mitigé pour un livre court ... pas désagréable à lire mais j'ai toujours du mal avec le style de Balzac que je trouve assez lourd sans raison. et la fin... donne une impression que l'auteur a voulu boucler les choses en deux minutes ... plutôt décevante pour le coup. Je continuerai mon exploration de l’œuvre de Balzac tout de même.
Ce livre présente élégamment les enjeux d’un amour convoquant des différences sociales. Si Augustine semble vivre un véritable conte de fées où seule l’opinion de ses parents pourrait faire obstacle à son bonheur, son mariage avec Sommervieux tourne au cauchemar. Une nouvelle tragique à la prose remarquable et au style imparable.
je ne suis pas très amateur de Balzac. Ce n'est pas le plus mauvais et est plutôt plaisant à lire. Moyen, sans plus