Perspective(s)Laurent Binet

Synopsis

Cette fois-ci, il s’agit d’un véritable roman policier avec une énigme, un lieu clos, des indices et des conjectures. Tout part d’un crime, et l’intrigue est entièrement tendue par l’enquête et la recherche de l’assassin.
L’action se déroule à Florence, au XVIe siècle. Le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du Duc de Florence, accessoirement considéré comme l’inventeur de l’histoire de l’art et le premier à avoir employé le mot de « Renaissance », est chargé de l’enquête.
La situation à Florence en 1557 exige doigté, discrétion, loyauté, sensibilité artistique et compréhension politique. L’Europe est une poudrière. L’Italie est le terrain où s’affrontent la France et l’Espagne, les deux grandes puissances. Le Duc de Florence, Cosimo de Médicis, doit faire face aux convoitises de la reine de France, sa cousine Catherine de Médicis, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi qui écume les environs avec l’armée du Duc de Guise. La ville pullule de savonarolistes nostalgiques d’un ordre moral qui condamne les nudités de Michel-Ange et de ses disciples maniéristes. Le pape lui-même est un inquisiteur de la pire espèce, celui qui a instauré la mise à l’index des livres jugés immoraux ou dangereux.
Perspective(s) est un roman épistolaire. Ce parti-pris du roman par lettres répond à une triple motivation : la volonté de donner davantage de profondeur aux personnages d’une part (creuser leurs motivations, et, selon un mot qui symbolise toute la révolution esthétique de la Renaissance, leurs perspectives), le goût de la mécanique de précision horlogère d’autre part, enfin le défi formel que constitue le croisement de deux genres a priori peu compatibles, et dont il existe peu d’exemples.

Moyenne

15.8

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BON

5 éditions pour ce livre

2025 Editions Le Livre de Poche

336 pages

2 janvier 2025

ISBN : 9782253907701

2023 Editions Grasset

304 pages

16 août 2023

ISBN : 9782246829355

2023 Editions Grasset

304 pages

Format : ePub

16 août 2023

ISBN : 9782246829362

2023 Editions Audiolib

Lu par Françoise Cadol et Nicolas Djermag

Durée : 445 min

18 octobre 2023

ISBN : 9791035414405

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16 commentaires

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  • avatar La Parenthèse d'Axelle
    15 / 20 Le 18 Février 2024 à 18:40 La Parenthèse d'Axelle

    Après une mise en place un peu compliquée des très nombreux correspondants, j'ai été intriguée par le récit, l'enquête policière mais surtout la vie des différents personnages dans ce Florence de la Renaissance plein d'artistes et de manigances. La version audio est bien lue mais je ne suis pas sûre que le format se prête tellement au roman épistolaire avec autant de personnages. 15/20

  • avatar Justine bouquine
    15 / 20 Le 10 Février 2024 à 14:42 Justine bouquine

    Une enquête policière à Florence en 1557 au côté des Médicis, il ne m’en fallait pas plus pour me plaire. L’intrigue policière admirablement écrite et documentée, et le style épistolaire m’ont fait m’embarquer assez rapidement, mais le côté un peu répétitif m’a parfois lassé au niveau des différents échanges et j’y ai malheureusement trouvé quelques longueurs, avis en demi-teinte

  • avatar KeSkiSpaS
    20 / 20 Le 31 Janvier 2024 à 18:58 KeSkiSpaS

    J’ai adoré !!! Une lecture coup de cœur sublime dans la Florence de la Renaissance.

  • avatar Penny Lane
    17 / 20 Le 23 Janvier 2024 à 17:34 Penny Lane

    J'attendais beaucoup ce nouveau roman de Laurent Binet et j'ai savouré ma lecture ! J'ai beaucoup aimé la forme épistolaire et me suis beaucoup amusée des correspondances croisées. Si je fais la fine bouche, je dirais que le côté policier est édulcoré et que l'on sent un peu que L. Binet s'est livré à un exercice, mais c'est pinailler...

  • avatar Alex-Mot-à-Mots
    16 / 20 Le 23 Janvier 2024 à 15:09 Alex-Mot-à-Mots

    De l’auteur, j’avais aimé La septième fonction du langage, HHhH et détesté Civilisations.

    J’entrais donc dans ma lecture à petits pas.

    J’ai dévoré ce roman le temps d’une après-midi qui m’a fait vivre à Florence en 1557 lorsque Pontormo peignait l’intérieur de la Basilique de la ville.

    J’ai lu avec passion les correspondances que s’échangent Michel-Ange et Vasari, Maria et sa tante Catherine de

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