Synopsis
L’action se déroule à Florence, au XVIe siècle. Le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du Duc de Florence, accessoirement considéré comme l’inventeur de l’histoire de l’art et le premier à avoir employé le mot de « Renaissance », est chargé de l’enquête.
La situation à Florence en 1557 exige doigté, discrétion, loyauté, sensibilité artistique et compréhension politique. L’Europe est une poudrière. L’Italie est le terrain où s’affrontent la France et l’Espagne, les deux grandes puissances. Le Duc de Florence, Cosimo de Médicis, doit faire face aux convoitises de la reine de France, sa cousine Catherine de Médicis, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi qui écume les environs avec l’armée du Duc de Guise. La ville pullule de savonarolistes nostalgiques d’un ordre moral qui condamne les nudités de Michel-Ange et de ses disciples maniéristes. Le pape lui-même est un inquisiteur de la pire espèce, celui qui a instauré la mise à l’index des livres jugés immoraux ou dangereux.
Perspective(s) est un roman épistolaire. Ce parti-pris du roman par lettres répond à une triple motivation : la volonté de donner davantage de profondeur aux personnages d’une part (creuser leurs motivations, et, selon un mot qui symbolise toute la révolution esthétique de la Renaissance, leurs perspectives), le goût de la mécanique de précision horlogère d’autre part, enfin le défi formel que constitue le croisement de deux genres a priori peu compatibles, et dont il existe peu d’exemples.
Moyenne
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BON
5 éditions pour ce livre
2025 Editions Le Livre de Poche
336 pages
2 janvier 2025
ISBN : 9782253907701
2025 Editions Farrar, Straus and Giroux
272 pages
ISBN : 9780374614607
2023 Editions Audiolib
Lu par Françoise Cadol et Nicolas Djermag
Durée : 445 min
18 octobre 2023
ISBN : 9791035414405
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12 chroniques de blog
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06 Mars 2024DOMMS15 / 20Lire la chronique
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04 Novembre 2023Henri-Charles Dahlem17 / 20Lire la chronique
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28 Octobre 2023Cannetille19 / 20Lire la chronique
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27 Septembre 2023Bmr3013 / 20Lire la chronique
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28 Août 2023CathP15 / 20Lire la chronique
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16 commentaires
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15 / 20 Le 18 Février 2024 à 18:40 La Parenthèse d'Axelle
Après une mise en place un peu compliquée des très nombreux correspondants, j'ai été intriguée par le récit, l'enquête policière mais surtout la vie des différents personnages dans ce Florence de la Renaissance plein d'artistes et de manigances. La version audio est bien lue mais je ne suis pas sûre que le format se prête tellement au roman épistolaire avec autant de personnages. 15/20
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15 / 20 Le 10 Février 2024 à 14:42 Justine bouquine
Une enquête policière à Florence en 1557 au côté des Médicis, il ne m’en fallait pas plus pour me plaire. L’intrigue policière admirablement écrite et documentée, et le style épistolaire m’ont fait m’embarquer assez rapidement, mais le côté un peu répétitif m’a parfois lassé au niveau des différents échanges et j’y ai malheureusement trouvé quelques longueurs, avis en demi-teinte
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20 / 20 Le 31 Janvier 2024 à 18:58 KeSkiSpaS
J’ai adoré !!! Une lecture coup de cœur sublime dans la Florence de la Renaissance.
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17 / 20 Le 23 Janvier 2024 à 17:34 Penny Lane
J'attendais beaucoup ce nouveau roman de Laurent Binet et j'ai savouré ma lecture ! J'ai beaucoup aimé la forme épistolaire et me suis beaucoup amusée des correspondances croisées. Si je fais la fine bouche, je dirais que le côté policier est édulcoré et que l'on sent un peu que L. Binet s'est livré à un exercice, mais c'est pinailler...
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16 / 20 Le 23 Janvier 2024 à 15:09 Alex-Mot-à-Mots
De l’auteur, j’avais aimé La septième fonction du langage, HHhH et détesté Civilisations.
J’entrais donc dans ma lecture à petits pas.
J’ai dévoré ce roman le temps d’une après-midi qui m’a fait vivre à Florence en 1557 lorsque Pontormo peignait l’intérieur de la Basilique de la ville.
J’ai lu avec passion les correspondances que s’échangent Michel-Ange et Vasari, Maria et sa tante Catherine de