Synopsis
On imagine mal qu'un jazzman de génie puisse avoir été dans son jeune âge le plus gentil garçon de la terre, élève appliqué et obéissant, excellent fils, camarade recherché, avant de devenir à l'âge adulte bon citoyen, bon époux, calme et réfléchi, aussi timide que déterminé, sans prétention comme sans complaisance envers soi-même. Bref : un modèle d'équilibre et de lucidité. Ce mouton à cinq pattes, cet enfant sage dans la cour des enfants terribles, a bien existé. Il s'appelait Clifford Benjamin Brown et jouait de la trompette, mieux, beaucoup mieux que la quasi-totalité de ses rivaux.
Il aura fallu l'un de ces trop nombreux accidents de voiture qui ensanglantait alors les routes d'Amérique pour qu'en 1956 la mort mette fin brutalement, à l'âge de vingt-cinq ans, à sa fulgurante carrière qui, nonobstant sa brièveté, a brillé d'un éclat exceptionnel.
Entre la première trompette offerte à l'âge de douze ans par son père et le remplacement au pied levé du plus illustre membre de l'ensemble du grand Dizzy Gillespie, littéralement éberlué par la performance de ce débutant, sept ans seulement s'écoulèrent.
L'apprentissage intensif de l'instrument ainsi que l'initiation au piano, au vibraphone et à la contrebasse ne s'en étaient pas moins accompagnés d'une scolarisation brillante qui l'avait mené jusqu'à des études mathématiques universitaires.
Six années intenses lui restaient alors à vivre au cours desquelles son lyrisme jubilatoire tout comme la fraîcheur bondissante de son jeu allaient soulever tour à tour l'émerveillement de Fats Navarro, la jalousie mesquine de Lionel Hampton, l'admiration d'Art Blakey au sein des Jazz Messengers, et la complicité enthousiaste de Max Roach, Sarah Vaughan et Sonny Rollins avec lesquels il effectua ses derniers concerts et enregistrements.
Avec l'acuité musicale et poétique qu'on lui connaît, Alain Gerber retrace ici le parcours exemplaire d'un de ces anges de la musique dont, selon Sonny Rollins, " les ailes ont porté la musique au niveau supérieur ".
Il aura fallu l'un de ces trop nombreux accidents de voiture qui ensanglantait alors les routes d'Amérique pour qu'en 1956 la mort mette fin brutalement, à l'âge de vingt-cinq ans, à sa fulgurante carrière qui, nonobstant sa brièveté, a brillé d'un éclat exceptionnel.
Entre la première trompette offerte à l'âge de douze ans par son père et le remplacement au pied levé du plus illustre membre de l'ensemble du grand Dizzy Gillespie, littéralement éberlué par la performance de ce débutant, sept ans seulement s'écoulèrent.
L'apprentissage intensif de l'instrument ainsi que l'initiation au piano, au vibraphone et à la contrebasse ne s'en étaient pas moins accompagnés d'une scolarisation brillante qui l'avait mené jusqu'à des études mathématiques universitaires.
Six années intenses lui restaient alors à vivre au cours desquelles son lyrisme jubilatoire tout comme la fraîcheur bondissante de son jeu allaient soulever tour à tour l'émerveillement de Fats Navarro, la jalousie mesquine de Lionel Hampton, l'admiration d'Art Blakey au sein des Jazz Messengers, et la complicité enthousiaste de Max Roach, Sarah Vaughan et Sonny Rollins avec lesquels il effectua ses derniers concerts et enregistrements.
Avec l'acuité musicale et poétique qu'on lui connaît, Alain Gerber retrace ici le parcours exemplaire d'un de ces anges de la musique dont, selon Sonny Rollins, " les ailes ont porté la musique au niveau supérieur ".
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2001 Editions Fayard
290 pages
14 mars 2001
ISBN : 9782213609287
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