Synopsis
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Titre original : Shokudô Katatsumuri (2008)
Moyenne
15.5
464 votes
BON
7 éditions pour ce livre
2020 Editions Philippe Picquier (Livre illustré)
256 pages
novembre 2020
ISBN : 9782809715132
2015 Editions Philippe Picquier (Poche)
Traduit par Myriam Dartois-Ako
256 pages
ISBN : 9782809710724
2013 Editions À vue d'oeil
370 pages
ISBN : 9782846668538
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89 commentaires
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Un joli livre, une jolie histoire. Je suis très sensible à l'écriture d'Ito Ogawa. Alors qu'au départ, je ne suis pas fana des romans feel good. Donc j'ai aimé cette histoire de retour aux sources, de cuisine, d'amour des autres et de compréhension de l'autre via ce medium, la cuisine. De la tristesse et de l'émotion aussi.
Tout est beau dans ce livre, l'histoire, le style, le sujet: un pur délice
c'est une chouette découverte avec une belle histoire de vie, l'existence et les échanges d'une relation mère -fille même en tant qu'adulte est toujours importante pour se construire. L'expression de la nouriture à travers l'amour ou le contraire est un sujet central du livre. De plus on découvre une réalité culinaire, aussi a travers un pays, c'est très enrichissant. Un livre instructif poétique
Entre le Japon d'antan et celui d'aujourd'hui, Ito Ogawa a une écriture aussi délicate qu'un mukimono. De la poésie, de la découverte mais surtout une envie de cuisiner avec amour pour les autres et se faire du bien. Cela donne envie de réserver chez "L'escargot" !
J’ai tout de suite aimé Rinco, qui travaille dans un restaurant turque, mais cuisine indien chez elle pour son petit ami. Quel stupéfaction de découvrir que l’appartement avait été vidé de fond en comble sans signe avant-coureur. Rinco mettra longtemps à se remettre de ce vide.
Seul subsiste le bocal de saumure de sa grand-mère, épargné parce que caché.