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Beer-Sheba, à l'orée du désert du Néguev. De sa fenêtre, lun jeune Isaraëlien, Daniel, surveille l'hôpital où agonise son père Haïm Kalinsky. Il ne peut se résoudre à traverser la rue pour se rendre au chevet du moribond. Entre les deux homme plâne le terrible souvenir du jour où, dans le ghetto de Varsovie, forcé par les Allemands de désigner au sacrifice un de ses deux fils, Haïm leur livra Daniel. Pourtant, des deux, c'est Daniel qui, finalement, en réchappa. Depuis, moralement, pour lui, son père est mort. Transbordé en Israël, élevé dans un kibboutz, vétéran de la première bataille du Sinaï, Daniel n'a plus que le passé qu'il s'est fait. Lorsque, vingt ans après, son père émigre de Varsovie pour venir vivre près de lui, ce sont deux étrangers qui se retrouvent sur le quai de Haïfa.....deux mondes d'incompréhension : l'homme de la Vistule et celui du Jourdain, le Juif et l'Israélien. Et tandis que Haïm agonise, Daniel remâche toute l'amertume de ce conflit et hésite, au bord du pardon... A travers l'histoire poignante de daniel, c'est toute la tragique épopée juive de la guerre qui passz, avec, en contrepoint, la dure conquête du droit d'exister et de survivre pour le peuple d'Israël. Avec "Si la mort avait deux fils", Yaël Dayan a écrit un roman d'une haute et dure noblesse, mais tout entier baigné d'amour, cependant, pour une terre et un peuple magnifiques de pionniers.
Titre original : If death had two sons (1967)