Synopsis
À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser. Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ?
Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.
Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.
Titre original : Al-ashjâr tamshi fi-l-Iskandariyya (2024)
Moyenne
15.3
11 votes
BON
1 édition pour ce livre
2024 
Editions Actes Sud
Traduit par Gilles Gauthier
384 pages
4 septembre 2024
ISBN : 9782330194208
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Malheureusement légèrement déçue. L’auteur est excellent, il sait parfaitement immerger le lecteur dans l’atmosphère unique d’Alexandrie et transmettre toute la richesse de sa culture, ainsi que le poids de ses contradictions. Mais, la galerie de personnages est, selon moi, trop vaste. Certaines histoires sont survolées, tandis que d’autres tirent en longueur. Je sors de ma lecture assez frustrée
À travers les yeux d’un groupe d’amis issus de milieux divers, ce roman nous entraîne dans une Égypte asphyxiée par la dictature. L’oppression, l’injustice, la peur : tout est puissamment ressenti. Un texte percutant, sans concession, mais dont l’impact est amoindri par des scènes de sexe parfois dérangeantes et pas toujours justifiées.
A. El Aswany nous livre une brillante critique de la gestion du pays dans les années soixante, la montée d’un système dictatorial qui se voulait à la base socialiste. On ressent sa sensibilité d’intellectuel de gauche, dans ce roman qui se veut humaniste et nostalgique du passé.