Synopsis
Le roman d'une déchirure sociale entre sa famille et elle. Annie Ernaux replonge à nouveau dans son passé pour un roman âpre et pulpeux.
Moyenne
15.8
75 votes
BON
4 éditions pour ce livre
Qui a lu ce livre ?
126 membres ont lu ce livre
1 membre lit ce livre
96 membres veulent lire ce livre
139 membres possèdent ce livre
2 chroniques de blog
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
14 commentaires
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Une retranscription du transfuge de classes qui peut paraitre froide et cruelle et qui est décrite durant tout le livre.
Des descriptions courtes, tranchantes, sales qui laissent apparaitre un arrière gout amer.
Une idéalisation et un contraste puriste en faveur de la classe supérieure.
Le dénouement exceptionnel qui laisse subtilement apparaitre le jeu des apparences des deux mondes.
Dans les années 1960/70, Denise, fille unique, nous livre son ressenti lié à son changement de classe sociale grâce à ses études dans lesquelles elle excelle. Des phrases courtes et aucun chapitre induisent une ambiance étouffante et une vraie sincérité. Dans sa rage de vouloir s'élever, elle en vient à mépriser ses parents. Mais le transfuge de classe la rendra-t-elle finalement plus heureuse ?
Un véritable coup de coeur pour les mots d'Annie <3
Un roman marquant, qui parle avec énormément de sincérité et de justesse du phénomène de transfuge de classe, de l'humiliation de ne pas venir du '' bon '' milieu, des tentatives pour s'en extraire, mais aussi de la condition de femme à une époque où l'avortement était illégal et la sexualité féminine un tabou. Encore d'actualité sur pas mal d'aspects malheureusement !
Un roman choc, parfois brutal sur la violence et l'humiliation sociale jusque dans la chair d'une adolescente en évolution, en pleine conquête de son corps et de la jouissance. Un roman qui aborde ainsi les thématiques de transfuge de classe avec cette question de la sexualité. Une lecture marquante, qui manque peut-être un peu de souffle selon moi mais qui reste en mémoire c'est certain.