Synopsis
Et si le Premier ministre se prenait de passion pour les rainettes ? Et si écraser un hérisson par mégarde risquait de déclencher la fureur de son esprit protecteur ? Et si le monde et ses dirigeants adoptaient l’animisme des Indiens d’Amazonie ? La culture occidentale traditionnelle, quant à elle, ne subsisterait plus que dans quelques régions françaises, où un anthropologue jivaro viendrait l’étudier et militer pour sa sauvegarde. De ce parti pris, Alessandro Pignocchi fait émerger un monde où les valeurs s’inversent, les lignes se déplacent et où les rainettes reçoivent enfin la considération qu’elles méritent.
Moyenne
15.3
74 votes
BON
1 édition pour ce livre
2017 
Editions Steinkis (Roman graphique)
128 pages
1er mars 2017
ISBN : 2368461078
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14 commentaires
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Que serait le monde s'il adoptait les préceptes de la culture jivaro, c'est le postulat de l'auteur et l'on peut dire que c'est décalé, caustique tout en interrogeant sur l'absurdité de nos sociétés consuméristes. Faire de la nature une compagne de tous les instants plutôt qu'un faire valoir à notre bonne conscience, quelle riche idée. Mise en abyme riche et touchant juste.
L'absurde est ici utilisé pour permettre au lecteur de mettre en perspective les valeurs de son quotidien. Tout comme Louise M je conseille de commencer par la postface afin de mieux saisir les intentions de l'auteur. De belles aquarelles.
L'auteur a choisi de faire passer son message en employant comme vecteur l'absurde. J'ai été déroutée par cette lecture qui dénonce notre mode de vie à nous, les occidentaux
De belles aquarelles et un message important servi par une série de situations oscillant entre sérieux et absurde. C'est ce décalage qui crée la réflexion. Vraiment très chouette.
Les illustrations à l'aquarelle sont douces et agréables, et la transposition de civilisations provoque un décalage absurde et rafraîchissant. J'ai trouvé toutefois qu'il était difficile de saisir tout le message que voulait faire passer son auteur avant de lire la postface qui rend le tout bien plus limpide. Je conseille de commencer d'abord par la postface pour bien apprécier le livre.