Synopsis
Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire. L'Homme qui savait la langue des serpents (Le Tripode, 2013 - Grand Prix de l'Imaginaire 2014) nous avait habitués à l'idée d'une époque où il était encore possible d'épouser des ours, d'avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l'aide d'ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, quotidiennement, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles. À la fois drôle et cruel, le texte relève autant de la farce que de la chronique fantastique. Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk.
Titre original : Rehepapp ehk November (2000)
Moyenne
16.5
79 votes
BON
2 éditions pour ce livre
2019 Editions Le Tripode (Météores)
Traduit par Antoine Chalvin
290 pages
2 mai 2019
ISBN : 9782370552020
2014 Editions Le Tripode
Traduit par Antoine Chalvin
266 pages
9 octobre 2014
ISBN : 9782370550316
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19 commentaires
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Une histoire foutraque a souhait. Quel plaisir de retrouver la plume de cet auteur et de plonger dans le folklore estonien avec les kratt. J’ai aimé le paysage (la vie du village) et le déroulement de l’histoire. Un passage m’a gênée à la fin (un déferlement de violence « gratuit ») ce qui l’élimine de mes coups de cœur mais on y était presque.
Cadencée mais aussi descriptive et poétique, il n’est pas une phrase ou un passage nébuleux. Le merveilleux morbide cohabite ainsi avec la vie difficile de ce village. On a l’impression que ce n’est rien comme ça, mais on se prend d’intérêt pour tous ces personnages.Pas d’affection,mais d’intérêt pour ces vivants qui ne cherche qu’à faire des coups fourrés aussi bien aux morts qu’à leurs semblable
Un récit picaresque constitué de scénettes qui rappellent les tableaux de Bruegel ou de Jérôme Bosch. Une lecture savoureuse tout au long des presque 300 pages. Juste excellent
Un ovni! J’ai aimé lire ce livre. On se laisse prendre par ces histoires complètement dingues. J’aurais juste aimé un fil conducteur, une vraie histoire plutôt qu’une succession de « scènes »
Un univers incroyable dans lequel j'ai adoré me plonger ! Loufoque à souhait.