Synopsis
« On n’aimera jamais assez les mots. On essaie de les assigner à résidence quand on les enferme dans les dictionnaires. Rien à faire. Ils s’en échappent », écrit Dominique Rolin. Dans ce livre étrange et poétique, l’auteur de Vingt chambres d’hôtel (Gallimard, 1990) nous parle avec le même amour, la même sensualité, la même subtilité des battements de plaisir amoureux chers à Fragonard et des minutes de douleur traversant certains textes de Virginia Woolf. Qu’il s’agisse du cinéaste André Delvaux, des cabrioles de Chaplin, du souffle apocalyptique des frères Van Eyck ou des Sept Sacrements de Roger Van Der Weyden, Dominique Rolin nous convie à un merveilleux voyage sur les terres de la littérature et de la peinture. Observatrice raffinée, elle finit toujours, au travers des pages qu’elle consacre à Céline, à la Belgique, à la gloire, à Godard, aux corps et aux vêtements, par nous parler d’elle, de son être le plus intime et de ses silences, de sa joie d’écrire, du souffle de vie enfin qui passe dans les mots qu’elle choisit pour la décrire. Comme aurait pu le soutenir Jorge Luis Borges, cet « essai dispersé » est à lui seul toute une littérature.
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