[Suivi de lecture]Shury

 
  • Julie27

    Administratrice

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    #121 16 Juin 2020 21:19:39

    Coucou :cachecache:

    Fiouuuu j'adore tes dernières lectures :heart:
    Les passeurs de livres de Daraya est une pépite magnifique, je suis contente de lire qu'il t'a plu aussi ! Il m'a marquée...
    J'ai aussi adoré Le sel de nos larmes. C'est vrai que l'écriture est très fluide et j'ai adoré suivre les personnages.... j'en garde un très bon souvenir !

    Lait et miel m'attend gentiment dans ma PAL... ça fait quelques mois maintenant, il faudrait que je me lance (je lis très rarement de poésie).

    J'ai hâte d'avoir ton avis sur la saga de Sabaa Tahir.

    Bonne lecture :)
  • Cendre

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #122 21 Juin 2020 21:53:30

    Et bien je ne suis pas fan de poésie mais tu m'as presque donner envie de mettre Lait et miel dans ma WL ! Par contre j'ai craqué pour de bon avec 146298. En plus le livre est super court, il sera vite lu celui là (une fois que je me le serai procuré bien sûr ;) ).
  • Shury

    Dompteur de pages

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    #123 29 Juin 2020 11:14:56

    Julie27 a écrit

    Coucou :cachecache:

    Fiouuuu j'adore tes dernières lectures :heart:
    Les passeurs de livres de Daraya est une pépite magnifique, je suis contente de lire qu'il t'a plu aussi ! Il m'a marquée...
    J'ai aussi adoré Le sel de nos larmes. C'est vrai que l'écriture est très fluide et j'ai adoré suivre les personnages.... j'en garde un très bon souvenir !

    Lait et miel m'attend gentiment dans ma PAL... ça fait quelques mois maintenant, il faudrait que je me lance (je lis très rarement de poésie).

    J'ai hâte d'avoir ton avis sur la saga de Sabaa Tahir.

    Bonne lecture :)


    Coucou !!

    Alors, mon avis sur cette saga arrive cette semaine ! :D J'ai enfin un peu purgé mes avis ! xD

    Cendre a écrit

    Et bien je ne suis pas fan de poésie mais tu m'as presque donner envie de mettre Lait et miel dans ma WL ! Par contre j'ai craqué pour de bon avec 146298. En plus le livre est super court, il sera vite lu celui là (une fois que je me le serai procuré bien sûr ;) ).


    :emb: J'ai presque réussi ! Encore un peu et tu l'aurais fais :p Pour la nouvelle, c'est vraiment une petite pépite à lire !




    VOICI MES DERNIERS AVIS : (attention, il y en a plein xD)

    OUR LITTLE SECRETS de Ema Toyama

    C’est un Shojo tout ce qu’il y a de plus banal au départ mais plus on avance dans le récit et plus on apprend sur le mal d’Aoba – et même si on pousse plus loin le mal de l’humain avec son besoin de s’absoudre par la parole et sans jugements.
    Plus encore, derrière le voile du Shojo, on effleure plusieurs troubles psychologiques. Comme celui énoncé en haut ou alors les parents toxiques… Ce ne sont pas non plus un sujet très approfondi dans le manga. C’est normal, c’est un Shojo à la base. Une romance feel good. J’ai eu quelques moments d’exaspération au vu des situations typiques dans ce genre de livres.


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    PERE FOUETTARD CORPORATION de Hikaru Nakamura

    Connaissez-vous l’histoire du père fouettard ? Ce personnage qui tend à être oublié à notre époque. Mais il accompagne le père noël dans sa tournée. Alors que ce dernier récompense les enfants sages, le père fouettard lui punit les non sages.
    Ici, on suit Miharu qui travaille dans une supérette. Il a un patron abominable, un collègue insupportable et il n’a jamais rien enfreint. Un jour, par un concours de circonstances, il enfreint une règle de la supérette et finit dans le sac du père fouettard.
    On lui propose un CDI juteux dans cette entreprise incroyable qui ne connaît pas la crise. Beaucoup de choses arrivent comme par exemple, la ceinture du père noël a accepté Miharu en s’enroulant autour de lui. À partir de là, tout s’enchaîne.
    Ce manga est une petite pépite de noël ! Son univers est déjanté et intègre parfaitement tout le folklore de noël. Tout est bien retranscrit pour s’adapter à l’univers sans pour autant perdre la tradition dont il est pris. L’auteur fait tout en subtilité !


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    LES MEMOIRES DE VANITAS de Jun Mochizuki

    Tome 1 & 2 : Ces tomes sont des introductions à l’univers qu’on va suivre dans ces aventures avec des vampires. On va présenter les personnages principaux – Vanitas, un humain héritier du vampire de la lune bleue et Noé, un vampire envoyé pour le surveiller – et ceux qui vont leurs graviter autour. On présente aussi les lieux où l’action va se dérouler. Principalement dans le Paris du XIVe siècle, avec un style steampunk gothique. On présente une des premières menaces de la série, celle qui va servir de fil conducteur – les vampires maudits.

    Tome 3 :
    Dans ce tome 3, on introduit la capitale parallèle de Paris, l’Altus, capitale vampirique dans une dimension à part avec des ponts vers Paris. On introduit plus précisément le principal ennemi – Les charlatans – qui sont à l’origine de la malédiction de vampires

    Pour le moment, l’univers et les personnages sont bien exploités. Les mythes sont bien réutilisés et ne présentent aucun faux rapport avec l’univers. Les personnages sont bien développés et en même temps, gardent leurs parts de mystères avec des révélations au bon moment.

    Tome 4 & 5 :
    Qui dit vampire, dit forcément église. L’église possède une organisation et des escouades anti-vampires. Dans ce tome, on introduit cette nouvelle institution dans l’univers.

    Tome 6 & 7 :
    Une première menace secondaire vient se mettre dans le récit. Tirée de la Bête du Gévaudan, l’auteur entrelace le mythe et son univers magnifiquement bien. Noé et Vanitas y sont envoyés par le conseil vampirique en échange d’informations mais l’église est aussi sur la trace de la Bête

    L’univers et les personnages sont toujours aussi bien exploités. De nouveaux personnages font leur apparition et on discerne un peu plus d’autres. Les relations entre les personnages se peaufinent au fil des tomes.


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    LA  PETITE FILLE AUX ALLUMETTES de Sanami Suzuki

    Connaissez-vous le conte "La petite fille aux allumettes" ? En voici, une version un peu plus fantastique. Rin, la petite fille, vend des allumettes chimériques. Chaque chapitre est une petite histoire. Chaque histoire a une morale à la fin. J'ai adoré lire ces histoires qui ont un fond de réalité.
    Cependant, ce qui m'a un peu rebuté, ce fut ce manque d'informations sur les personnages principaux. L'auteur a disséminé des morceaux du passé de Rin tout au long des tomes. Elle a un chapitre pour elle qui montre comment elle est devenue la petite fille aux allumettes. Mais, c'est trop peu ! On reste sur une faim dévorante pour en savoir plus. C'est un manque trop cruel. On a plusieurs questions ouvertes qui ne sont pas remplies. Même la fin du dernier tome est ouverte.
    Est-ce qu'il y aura une suite ? C'est ce que j'aimerai !! Quelque chose d'un peu plus centré sur l'histoire de Rin et des autres.


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    COULEUR DE PEAU : MIEL de Jung

    Nous suivons les pas, les pensées, les doutes et questionnement de Jung qui a été adopté. Il recherche peu à peu son identité dans ce monde.
    C’est un roman graphique que j’ai eu dans un SWAP. Je ne savais pas à quoi m’attendre et je n’ai pas été déçu. Le sujet principal de ce roman graphique autobiographique est l’adoption et la recherche identitaire. On suit l’auteur, un coréen adopté chez une famille de belges. On suit ses réflexions sur ce qu’il a ressenti tout le long de ses années entre doutes, questionnements et recherche de soi.
    L’histoire est bien maniée pour qu’on comprenne ce que Jung ressent. C’est parfois assez malaisant parce qu’il ne cache aucun détail de ce qu’il veut dire et exprimer dans ces pages.
    Pour ces deux premiers tomes, on est plongé dans son enfance et son adolescence. Là, il y a le plus de recherches d’amour et d’attention mais aussi beaucoup de changements corporels. Comme il est un enfant adopté dans un famille déjà établie avec trois enfants légitimes. Ses frères et sœurs l’ont de suite accepté et accueilli comme un membre à part entière de la famille. Mais il va passer son enfance à quand même chercher sa place ; surtout auprès de sa mère adoptive qui n’est pas très démonstrative concernant ses sentiments. Il y a eu beaucoup de mots blessants pour le jeune coréen de la part de ses parents adoptifs mais il ne leur en veut pas non plus car il a compris que ce n’était pas volontaire – peut être avec le temps et une introspection.
    Au travers de son deuxième tome, on va découvrir un peu plus d’autres coréens adoptés qui gravitent autour de lui plus ou moins loin étant dans le même lycée ou dans le même quartier. On voit a fil des pages que Jung jeune déteste les coréens. Mais on va aussi avoir une présentation de leur part. L’auteur, pour sa part, préfère éviter les autres coréens adoptés plutôt que de s’en approcher pourtant il va découvrir certains d’entre eux et devenir amis avec eux. Au travers des cases, on voit le mal-être que vivent les adoptés.
    La fin du deuxième tome est bouleversant.
    J’ai hâte de lire les deux suivants !


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    Shibumi de Trevanian (masse critique mars 2020)

    Un titre qui m’a attiré tant par sa réputation que par sa connotation japonaise. Etant un best-seller, j’avais automatiquement une haute estime de ce livre. Hélas, pour moi, ce ne fut pas une belle rencontre. Je suis resté mitigé face à l’histoire et l’intrigue du récit.
    L’univers, les descriptions, tout est bien retranscrit dans l’ensemble ce qui a permis de m’immerger. Certains personnages sont excellents et bien construits mais j’ai eu du mal à accrocher au héros qui est trop invincible. Vraiment trop parfait qu’il en devient agaçant et exaspérant ce qui nous enlève du réalisme dans lequel l’univers nous plonge. La crédibilité en prend donc un coup.
    Pour continuer sur le héros, je le trouve décalé dans le paysage ce qui est intéressant. Mais il y a une sorte de plus-value de la culture asiatique au détriment de celle du lieu d’origine de l’action. D’un côté, cela donne l’impression de voir le même effet qu’il y a eu au Japon quand les américains ont débarqué pour installer leur culture au détriment de la culture initiale ; ce qui donne un axe de réflexion. D’un autre, il y a une forte connotation racisme sur les habitants. Une discrimination des cultures, trop forte.
    En dehors de ce détail, il y a aussi les longueurs trop étalées sur le récit ce qui donne des moments très ennuyants dans la lecture (l’écoute ici). Pour le fond, sans être totalement original, il reste d’actualités au vu de la toile autour de cette organisation qui souhaite avoir le monopole. L’intrigue a un scénario bien ficelé et critique presque avec justesse – malgré le changement d’époque – l’aspect « Big Brother » de la société.
    Il y a aussi beaucoup de sexismes et de clichés tout au long de l’histoire, ce que je ne vais pas automatiquement relevé essayant de replacer le livre dans son contexte historique (celui de l’auteur).
    Passons maintenant à l’aspect audio. La voix de Sylvain Agaësse est apaisante mais parfois un peu monocorde dans les descriptions (ce qui pourrait être expliqué par les longueurs du texte). Reste que sa voix est magnifique et se prête bien à la lecture. Il manque un chouïa de changements de voix ou intonations pour les personnages mais rien de problématique pour les reconnaître. Le récit a vraiment été plus supportable porté par cette voix.


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    Adieu, mon utérus de Yuki Okada

    Un récit autobiographique complet où l’autrice nous raconte son parcours, ses pensées et ses doutes sur son combat contre le cancer de l’utérus.
    Le style de dessin très enfantin permet de dédramatiser la situation. Pour certains le style chibi pourrait gêné certains lecteurs. Un autre point qui pourrait être gênant d’un point de vue étriqué, c’est que l’autrice n’hésite pas à écrire ses pensées qui au départ sont couvert de stéréotypes dû au manque d’informations sur le sujet. Ce n’est pas tout le monde qui fait des recherches sur le cancer sans être touché de près. Il est facile d’être frustré par son comportement ou sa pensée mais n’oublions pas deux choses importantes :
    1. Les préjugés et les stéréotypes sont présents chez tout le monde surtout quand on ne connaît pas le sujet.
    2. C’est une mentalité japonaise et il ne faut pas comparé avec celle française. Ce n’est pas du tout la même.
    De plus certains comportements peut être du au stress et à la peur. Attention aux jugements trop hâtifs sans prendre le contexte avant. C’est un témoignage brute, touchant et poignant.


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    La fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill

    Après avoir autant entendu parler, il a fallu que je le découvre aussi.
    Comme beaucoup, j’ai été pris dans l’écriture poétique et dans l’univers original. On suit plusieurs personnages donnant une vue d’ensemble de l’univers et du contexte.
    Les différents points de vue mettent en exergue qui s’avère plus complexe qu’on ne l’aurait cru au départ. Cependant, la construction du livre m’a beaucoup perdu dans le fil. Elle donne au texte un aspect lourd. L’auteur donne l’impression d’avoir jeté pêle-mêle ses idées autour d’un même fil conducteur.
    Malgré un florilège de personnages intéressants au passé intriguant, la répétition tant dans l’écrit que le fond n’aide pas à élever le texte.
    Le livre reste quand même agréable à lire.


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    ENCYCLOPEDIE DE LA MAGIE de Vanessa Callico, Guillaume Sangay et David Chapoulet

    C’est une magnifique encyclopédie qui ne se focalise pas sur une seule magie mais sur celles du monde. En plus d’en apprendre plus sur l’origine des magies citées, on a des petites anecdotes, histoires et légendes qui complètent le tout. Des citations ou des recettes/sortilèges peaufinent les écrits avec humour et pertinence.
    Comme toute encyclopédie, cet ouvrage rassemble plusieurs connaissance sur la magie – que ce soit la pure magie, les personnes les utilisant ou les animaux comme les sirènes ou autres légendes (lieux, objets). Il est très instructif et intéressant à sa lecture. Pour ma part, j’ai préféré compartimenté ma lecture pour l’apprécier afin de ne pas être assailli par trop de données d’un coup. En le feuilletant, on n’a pas l’impression pourtant d’avoir autant d’informations et pourtant !
    A côté de la lecture, on a des illustrations magnifiques qui ornent, ici et là, les pages de l’encyclopédie. Souvent en rapport avec le thème de la page qu’elles décorent, elles offrent une fluidité dans la lecture car elles permettent des pauses afin de les admirent. Le premier effet qu’elles ont, c’est la curiosité. « Pourquoi cette image ? Elle est en rapport à quoi ? Qui est représenté ? » Elles accrochent le regard et incite à la lecture !
    Les finitions des pages sont juste majestueuses ! Les pages sont filigranées et les fresques autour des images et des textes imposent un cadre qui fait fil conducteur tout au long du livre. Le cerveau les traite rapidement mettant dessus le côté image et le côté texte.


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    Route End de Kaiji Nakagawa

    Un thriller rendement mené. En plus de mettre l’accent sur un métier très peu connu : Nettoyeurs spécialisés. C’est un métier très peu connu et qui fait le sale boulot. On a souvent dans les séries des flics, des légistes ou même encore la police scientifique. Cela faisait un moment que je me demandais comment était nettoyé les scènes de crime vu que souvent les lieux étaient remis en vente ou au public. Alors ce manga offre une belle ouverture sur ce métier.
    Mais ce n’est pas de tout repos. Ce genre de métiers attire souvent des personnes avec des pathologies ou des problèmes psychologiques profonds. Ils peuvent être présents depuis l’enfance ou suite à un événement tragique mais ce sont rarement des personnes saines d’esprit qui acceptent ce genre de jobs. Ou alors, ils deviennent un peu aliénés si ils n’ont pas de moyens de sortir de cet environnement de temps en temps.
    Au fil de l’intrigue, on va suivre les personnages et découvrir leurs tourments chacun leurs tours. Les personnages ont été travaillés avec une infinie complexité qui les rendent soit attirants, soit perturbants ou tous à la fois. Chacun a ses raisons qui l’a amené sur ce chemin et on va les découvrir au fil de l’histoire.
    Même si tout ne tourne pas autour du tueur en série, les ramifications qui les relient plus ou moins fortement sont magnifiquement orchestrées. L’intrigue est menée d’une main de maître ! Il y a une petite longueur sur un tome comme une pause pour mieux se concentrer sur certains personnages. Pour ma part, j’ai trouvé que cela rendait encore plus percutant la suite de l’histoire parce qu’on comprend mieux les personnages.
    Le final est juste parfait. Je ne m’y attendais pas du tout ! La révélation m’a fait tombé des nus – même si pour rire j’avais noté une petite hypothèse dans le tome 2 et qui s’est révélé juste. Sauf que je n’y ai pas vraiment pensé sérieusement et que malgré tout, même si l’action que j’avais pensé s’est révélé exacte ; je n’avais pas vu les véritables enjeux avant la fin !


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    Four Dead Queens de Astrid Scholte (masse critique mai 2020)

    Voici un livre qui est populaire avec un titre et une synopsis pareils. On va suivre dans ce roman non pas un personnage mais cinq ! Même si le personnage principal reste Keralie dont l’intrigue est plus linéaire, on a aussi des chapitres en alternance avec les reines. Avec ces chapitres, on en apprend plus sur la gouvernance de ces « comtés » et leurs particularités dont les reines en sont les personnifications les plus « pures ». Les traditions sont bien ancrées dans le palais doré malgré les divergences de politique.
    Les personnages sont aboutis malgré quelques petites faiblesses qui les rendent creux dans certaines actions parce qu’on ne comprends pas trop pourquoi ils font ou réagissent de telles ou telles manières selon leurs caractères. Ce que je trouve le plus dommage par rapport aux personnages, ce sont les reines qu’on ne prend pas le temps de mieux les connaître. Une d’elles meurent dès son premier chapitre sans qu’on puisse vraiment s’attacher à elle. Malgré tout, le peu que j’ai pu savoir d’elle m’a donné envie de l’approfondir mais c’est légèrement impossible.
    La dynamique entre les personnages est assez bien équilibré. Parfois, elle manque de profondeurs entre certains ou alors pas assez développé pour qu’on puisse en saisir l’entière ampleur. La romance est comme un cheveu sur la soupe… Vraiment, on doit mettre des romances partout maintenant ? Heureusement, elle n’alourdit pas le texte sinon je l’aurai abandonné.
    L’univers est très bien pensé et malgré le tome unique, on a assez de descriptions pour en comprendre les rouages, les informations, les façons de fonctionner de chacun. En sachant qu’on suit une ville dont se regroupe des personnes de quatre royaumes différents de tout en tout. Les informations fournies sont suffisantes pour comprendre l’enjeu du bouquin, il est vrai …. mais l’univers est tellement intéressant qu’on aimerait en avoir plus. (Cela m’a fait le même effet pour Engrenages et Sortilèges)
    L’intrigue est bien rythmée, trop parfois… Comme si elle cherche à nous perdre dans un dédale de ruelles. Pourtant, on s’accroche, on en fait des ramifications et on aime ! Le souci qu’on pourrait relevé, c’est que certaines situations sont prévisibles, d’autres improbables se permettant quelques facilités mais ce n’est pas gênant non plus. L’écriture en reste fluide.


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    La vérité au bout des lèvres de Marine Gabriel (masse critique juin 2020)

    Entre témoignages, interviews et informations, ce livre dénonce des violences obstétricales et gynécologiques sous lors des parcours gynécologiques des femmes. Que ce soit lors de visites gynécologiques ou de suivi de grossesses et d’accouchement.
    Beaucoup de phrases, de réflexions, de répliques qui nous semblent normales en dehors du contexte approprié sont comme des expressions du quotidien. Des remarques qui blessent tant par leur « naturel » que leur « normalité ». Elles sont tellement incluses dans notre société qu’on les prend pour acquises alors qu’elles sont littéralement des violences verbales, sexismes et parfois racistes. Il faut ouvrir les yeux sur ce problème sociétal afin de changer le monde. Tout cela n’est en rien naturel ! Et c’est ce genre de livres qui nous montrent à quel point la société est encore sous le couvert du tabou et du patriarcat. L’ouverture d’esprit est bien loin d’être malgré les avancées dans certains domaines. Sur beaucoup de sujets, les esprits restent arriérés. Mettons en avant ces actes afin de prouver que non ce n’est pas normal ! Non, on n’a pas à souffrir parce qu’on ne nous croit pas ! Non, on ne doit pas se sentir coupable ! Non, on n’accepte pas ces violences !
    Certains témoignages sont puissants, choquants, perturbants. L’autrice signale avant chaque témoignage s’avérant choquant et pouvant toucher la sensibilité dans un chapô qu’il l’est et met en garde quant à son contenu sensible. Mais chaque témoignage est important qu’importe le degré de violence. Une violence reste une violence qu’elle soit petite ou grande, physique, morale ou psychologique. Il faut prendre son courage à deux mains et les dénoncer. Ce livre vous apprend qu’elles existent, que personne n’est seule et que des gens sont présents pour écouter, soutenir, aider.
    Ce livre n’est pas que pour les victimes mais pour tout le monde. Il renseigne, informe et conseille que ce soit les victimes, les accompagnant-e-s soutiens ou les personnes extérieures. Il serait bien que chaque clinique gynécologique, cabinet voire même foyer de l’avoir en son sein.


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    Iskari, tome 1 : Asha, la tueuse de dragons de Kristen Ciccarelli

    Voilà un titre très prenant. Il est intéressant de voir comment est agencé le livre. Il comporte des chapitres contenant des légendes. Elles sont très importantes car elles placent une sorte d’Histoire (d’origine du pays) au royaume qu’on suit. Il faut donc les lire avec la même attention que les chapitres « normaux ».
    Les personnages sont bien travaillés. Ils ont tous une histoire, un passé qui les rendent vivants et surtout qui les rendent très humains. On a envie de les aimer, les détester, les pousser vers l’avant ou les retenir comme on ferait avec un ami ou une personne détestée. Les personnages ont une complexité qu’ils leur sont propres. Dax, le frère gentil qui semble cacher un secret. Jarek, le fiancé arrogant qui se pense supérieur. Asha, l’héroïne forte mais faible en même temps. Tous ces personnages rendent l’ouvrage d’une belle complexité.
    Surtout si on regarde maintenant d’un peu plus loin et qu’on prend l’univers dans son exemple. Rempli de légendes et d’histoires, on est dans un royaume qui semble prospère au premier abord. Mais plus on avance dans le récit avec Asha, plus on voit toutes les ombres qui se cachent derrière chaque sourire. Toutes les ramifications se font petits à petits entre les informations fournies pour introduire l’univers. On relie, on essaie de comprendre, de suivre le fil mais les rebondissements, les questionnements, les entourloupes n’en finissent pas. Même dans le temps de « pause » de lecture (phase d’inaction des personnages), on sent comme un non-dit, une ombre qui plane, un secret qui reste. Tous ces petits détails amènent au dénouement de fin qui se précise tout au long de la lecture.
    Les dragons sont de moins en moins mis en avant en avançant dans l’histoire. Ce qui est dommage pour un livre qui se targue de parler de dragons comme élément principal. Après, je peux comprendre qu’ils soient en voie de disparition mais j’aurai voulu plus d’interaction entre Asha et les dragons.
    Le deuxième tome est sorti mais j’hésite à le lire car on part sur de nouveaux personnages principaux qui sont présents dans le premier.


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    Waiting for Spring de Anashin

    C’est un shojo qui tourne autour du basket. Une jeune fille dont l’enfance n’a pas été rose. Peu à peu, elle va se lier d’amitié avec les membres du club de basket. La romance avance banalement. Il n’y a rien de plus ou de moins qu’un autre shojo. Les relations entre les personnages sont très bien mises en place et on ressent l’amitié qu’ils ont entre eux.


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    Transparente de Jun Ogino

    Comment vivre avec un lourd secret ? Aya est une petite fille qui voit sa mère se faire maltraiter par son père et son grand-frère ne rien faire pour aider. Elle va grandir en regardant ce quotidien dans la peur de la colère de son père. Elle va comprendre peu à peu que ce n’est pas normal en voyant la relation de ses amies avec leur père. Elle est alors devenue silencieuse et en retrait pour ne pas s’attirer les foudres de son père.
    Un jour, en rentrant, sa mère se fait encore maltraiter par son père et elle tente de se suicider. Elle réagit pour qu’elle ne le fasse pas. C’est le début de son fardeau.
    Franchement, je ne peux pas en dire plus sinon ça gâcherait la substance de ce manga qui est très percutant.


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    Darwin's game de Flipflops

    J’avais regardé l’anime qui était très prenant mais rien ne vaut le manga papier ! Surtout que là, j’ai appris qu’il y avait des différences dans le scénario. Non pas gênantes, surtout parce que je pense que c’est pour une meilleure fluidité dans l’anime. On en quand même beaucoup plus d’informations dans le manga qui nous permettent de mieux rentrer dans l’univers. J’ai vraiment adoré les lire !


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    Shibuya hell de Aoi Hiroumi

    Un manga palpitant et gore à souhait. Les personnages sont bien travaillés et on apprend à les connaître petit à petit. Les poissons sont juste magnifiquement monstrueux ! Une idée de base originale ! L’intrigue est intéressante dont on a un début d’idées à la fin du tome 2. Franchement, j’aime les deux tomes déjà parus. Franchement, un monde avec des poissons géants carnivores, ça ne serait pas trop flippant ?


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    Blue Flag de Kaito

    C’était un achat sur un coup de tête. Je le voyais souvent passer sur instagram donc je l’ai pris. C’est un manga très printanier, feel good. On retrouve des personnages attachants dont les liens s’emmêlent de façon ambiguë. L’amitié et l’amour sont des liens qui se nouent sans qu’on puisse les arrêter. Ils sont si proches l’un de l’autre qu’ils aient aussi facile de s’y perdre. Ce manga met en exergue toutes ces sentiments et les questionnements qui en découlent.


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    En attente d'avis

    - Une braise sous la cendre, tome 1 de Sabaa Tahir
    - Une flamme dans la nuit,tome 2 de Sabaa Tahir
    - #Trahi de Louison Nielman
    - PS tu me manques de Brigid Kemmerer
    - Batman : Killing Joke de Alan Moore et Brian Bolland
    - Miss Charity, tome 1 : L'enfance des arts de Loïc Clément, Marie-Aude Murail et Anne Montel
    - Dédale de Takamichi
    - Shino ne sait pas dire son nom de Shuzo Oshimi
    - Je ne veux pas être maman de Irène Olmo
    - Minuit ou presque de Rainbow Rowell
    - Je veux manger ton pancréas de Yoru Sumino et Izumi Kirihara
    - L'arcane de l'aube de Rei Toma
    - Le mari de mon frère de Gengoroh Tagame
    - A tes côtés de Megumi Morino
    - My dear Neighbor de Megumi Morino
    - Shine de Kotoba Inoya
    - Sous la lune de Taisho de Hiromi Ebira
    - Les fleurs de grand-frère de Gaëlle Geniller
    - Harleen de Stjepan Sejic
    - Harley Quinn, tome 1 (renaissance) : Complètement marteau de Amanda Conner, Jimmy Palmiotti et Collectif
    - Dr Stone de Boichi et Riichiro Inagaki
    - Les liens du sang de Shûzô Oshimi



    Ma lecture en cours

    - Une maison à Madison
    - Holiday de T. M Logan
    - L'homme qui tua Chris Kyle
    - Le chant du rossignol

  • graphilaa

    Baby lecteur

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    #124 29 Juin 2020 11:46:06

    Wow que d'avis ! Je suis impressionnée par tes lectures O_O

    L'encyclopédie de la magie a rejoint ma WL ! Et je suis curieuse de lire ton avis sur Je veux manger ton pancréas que j'ai vu beaucoup passer.

    Je te souhaite de belles lectures !
  • Cendre

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #125 30 Juin 2020 22:39:41

    Et bien toi aussi quand tu reviens, tu ne fais pas les choses à moitié ! Que d'avis !

    Je n'arrête pas de voir passer LES MEMOIRES DE VANITAS depuis un petit temps et pourtant je n'arrive pas à me lancer. Déjà car je commence à peine les mangas et je pense que je vais d'abord me pencher sur des titres qui me "bottent" plus au premier abord et ensuite car j'ai peur que celui ci soit un peu cliché. Et puis j'avoue que je ne suis pas fana des visages des persos de ce que j'ai vu. Est ce qu'il vaut vraiment le coup ? Ce n'est pas trop YA ? Traduction : est ce vraiment le haut du panier du genre ?

    J'étais moyen-chaude pour Adieu, mon utérus à cause du côté chibi que tu mentionnes mais quand je vois que cca contient pas mal de préjugés et que la culture japonaise n'est pas en adéquation avec la notre sur le sujet c'est sur : je ne lirai pas ce manga.

    Four dead queens :"On va suivre dans ce roman non pas un personnage mais cinq " Ah, c'est marrant moi j'aurais pensé 4 avec un titre pareil (publicité mensongère ! :lol:). Franchement vu le titre et la couv, je pensais que ca allait être cliché-land mais vu ton avis, on ne dirai pas. Un bon point pour ce livre. Je m'accorde le temps de la réflxion sir WL ou pas :)

    J'ai vu des avis très contradictoire sur Iskari. Je l'avais mis en WL, puis retiré. maintenant je réfléchis à l'y remettre ! Arg, quel calvaire !
  • Shury

    Dompteur de pages

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    #126 26 Juillet 2020 12:11:25

    Louise M a écrit

    Wow que d'avis ! Je suis impressionnée par tes lectures O_O

    L'encyclopédie de la magie a rejoint ma WL ! Et je suis curieuse de lire ton avis sur Je veux manger ton pancréas que j'ai vu beaucoup passer.

    Je te souhaite de belles lectures !


    Impressionnée mais pourquoi ? xD




    Cendre a écrit

    Et bien toi aussi quand tu reviens, tu ne fais pas les choses à moitié ! Que d'avis !

    Je n'arrête pas de voir passer LES MEMOIRES DE VANITAS depuis un petit temps et pourtant je n'arrive pas à me lancer. Déjà car je commence à peine les mangas et je pense que je vais d'abord me pencher sur des titres qui me "bottent" plus au premier abord et ensuite car j'ai peur que celui ci soit un peu cliché. Et puis j'avoue que je ne suis pas fana des visages des persos de ce que j'ai vu. Est ce qu'il vaut vraiment le coup ? Ce n'est pas trop YA ? Traduction : est ce vraiment le haut du panier du genre ?

    J'étais moyen-chaude pour Adieu, mon utérus à cause du côté chibi que tu mentionnes mais quand je vois que cca contient pas mal de préjugés et que la culture japonaise n'est pas en adéquation avec la notre sur le sujet c'est sur : je ne lirai pas ce manga.

    Four dead queens :"On va suivre dans ce roman non pas un personnage mais cinq " Ah, c'est marrant moi j'aurais pensé 4 avec un titre pareil (publicité mensongère ! :lol:). Franchement vu le titre et la couv, je pensais que ca allait être cliché-land mais vu ton avis, on ne dirai pas. Un bon point pour ce livre. Je m'accorde le temps de la réflxion sir WL ou pas :)

    J'ai vu des avis très contradictoire sur Iskari. Je l'avais mis en WL, puis retiré. maintenant je réfléchis à l'y remettre ! Arg, quel calvaire !


    Et oui !! J'aime écrire des grands blocks xD

    Pour les mémoires de Vanitas, je pense que tu peux avoir différents points de vue. Ce n'est pas une vision des vampires comme on l'a d'ordinaire. Il y a des particularités propres à lui. Il y a aussi un beau mélange de légendes urbaines qui donnent du caractère aux récits à l'intérieur. Pour ma part, je ne le mettrai pas en TOP 3 du panier mais il serait bien dans le TOP 10 ^^

    HAHA courage pour Iskari :p




    Bon, je n'ai pas écris d'avis et j'ai lu beaucoup de bulles parce que j'avais beaucoup de rendez-vous à l'hôpital et des analyses très fatigantes donc je n'avais pas l'envie, l'humeur et la concentration nécessaire pour lire un livre romancé ou pour écrire un avis. Je me remets dès que possible cette semaine ^^

  • Cendre

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #127 30 Juillet 2020 21:43:47

    Et bien peut être que je me laisserais tenter par les Mémoires de Vanitas finalement.
    Bon courage pour tes examens médicaux.
  • Shury

    Dompteur de pages

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    #128 16 Septembre 2020 12:52:28

    VOICI MES DERNIERS AVIS : (attention, il y en a plein xD)

    - Harleen de Stjepan Sejic
    Bien qu’on retourne à l’Origin Story de notre Harley nationale, je ne m’en lasse pas. Est-ce parce que je suis un fan inconditionnel de ce personnage (après Poison Ivy) ? Ou alors est-ce parce que je ne me suis pas encore remis des derniers films sur cette pauvre enfant ? Un Suicide Squad où elle perd sa place sur l’affiche derrière Will Smith (Deadshot) ? Un Birds of Prey qui aurait pu être décalé et super si les clichés féministes ne se jetaient pas à votre figure à tous les angles de vue ? Je suis alors bien content qu’on retrouve une Harley – certes, moins originale et revue mais qui offre une fraîcheur, une nostalgie.
    Dites au revoir au personnage décalé, aux couleurs éclatantes et au burlesque que vous connaissez d’Harley et bonjour, au sérieux et à l’aspect dramatique de Harleen. Ici, on nous dépayse par une Harleen très sérieuse qui connaît des difficultés simples mais dont les choix de vie l’ont mené à Arkham pour une étude. On pourrait la comparer à Poison Ivy dans cette origin story. Une scientifique qui veut prouver qu’elle vaut quelque chose. Toutefois, là où Pamela (Poison Ivy) est forte et sûre d’elle, cette Harleen est peu sûre d’elle.
    Les cases sont magnifiques et un découpage intéressant dans le fil des actions. Il y a des références à Mad Love ou encore à Tim Burton que ce soit dans les répliques ou les scènes. La narration (dans les cases rouges) semble faite par Harley elle-même qui revient dans le passé pour raconter son histoire. On l’imagine bien assise en haut d’un pont avec son marteau et lui raconter son histoire dans une attitude triste et nostalgique qui ne lui ressemble pas.
    L’histoire – bien qu’elle ne soit pas originale – est étrangement fascinante. Elle prend au ventre et l’univers est dense. L’atmosphère lourde typique de Gotham est bien présente. Il faut donc s’imprégner de cette ambiance qui met un coup de poing. Une fois dedans, on a du mal à en sortir !
    Si vous vous voulez de l’originalité, tournez-vous plutôt vers Breaking Glass de Mariko Tamaki et Steve Pugh. Si vous voulez plus de burlesque et de Joker vs Batman, lisez alors Mad Love de Paul Fini et Bruce Timm. Mais si vous voulez voir Harleen dans toute sa gravité, ce comics fait exactement son effet.
    ARTICLE DU BLOG

    - Une braise sous la cendre, tome 1 de Sabaa Tahir
    Bienvenue dans une nouvelle dystopie young adult. On pourrait croire qu’on aura tout lu, tout vu mais il n’en est rien. Il arrive que certains univers soient bien écrits et utilisés. Une dystopie fantasy avec plusieurs races. Dans ce livre, on se concentre surtout sur deux races, les érudits et les martiaux. On pourrait voir ici, une mise en avant du combat entre deux entités qui durent depuis des siècles et qui est souvent repris dans les romans ; l’intelligence contre les muscles.
    Dès le début de l’histoire, nous apprenons que les érudits sont les esclaves des martiaux qui ont conquis les terres des érudits qui étaient les plus avancés à cette époque. Alors comment les martiaux ont-ils réussi leurs coups ? On l’apprendra au cours de l’aventure. La ville où se déroule l’action était l’ancienne capitale des érudits. J’ai pris cela dans le texte comme un ultime affront à la race des érudits après leurs soumissions.
    L’univers est vraiment bien développé et exploité. On voit que l’auteur a pris un soin particulier à comprendre et décrire son monde dans le texte. Dès les premières pages, sans nous permettre de nous installer confortablement dans le contexte, l’histoire nous entraîne dans une course poursuite montrant la violence et la cruauté dans lequel nous venons d’embarquer.
    Concernant les personnages, j’ai un peu plus de mal avec eux. Que ce soit Laïa ou Elias, j’avais toujours l’impression qu’il manquait quelque chose à leur développement initial. Quelque chose qui est à la fois invisible et marquant. Une sensation de manque me restait dans leurs caractères. Malgré tout, on peut les voir évoluer, grandir et s’assumer au fil des épreuves qu’ils vont avoir chacun de leurs côtés. Leurs propres existences étant marqués par un destin difficile. Laïa, née érudite, va peu à peu s’émanciper après avoir plusieurs trahisons de la part de ses ennemis comme de ses alliés. Elias, né martial, qui a la sensibilité trop marquée pour sa race, va retrouver sa liberté en sortant des carcans de sa race.
    A côté de cela, il y a une romance. Bien sûr, cela est devenu une référence dans tous les young adult – pratiquement tous. On voit naître une triangle amoureux qui est à la fois compréhensible et exaspérant. J’ai l’impression qu’il a été placé là principalement pour donner un peu de substance en plus. Mais il n’a fait que ressortir la naïveté exacerbée de Laïa.
    Malgré tout, ce livre se dévore rapidement. L’écriture fluide et les actions qui s’enchaînent ne laissent pas le temps de poser le livre. L’auteure maîtrise son univers du bout de la plume ; qui le fait vivre avec tellement d’intensité et de sentiments. C’est donc plus pour l’univers que pour les personnages que je vais continuer cette saga.
    ARTICLE DU BLOG

    - Une flamme dans la nuit,tome 2 de Sabaa Tahir
    Nous, voilà, de retour dans l’univers de Sabaa Tahir. Son univers s’agrandit en même temps que l’évasion de ses personnages. Alors qu’avant, on était centré sur une ville et le centre de formation des martiaux, maintenant, on semble regarder l’horizon vers un monde qui s’ouvre sous nos pays. On en apprend plus sur la géographie de cette planète.
    L’autre nouveauté de ce tome est une nouvelle narration. On va suivre les pensées de trois personnages : Laïa, Elias et Hélène. Alors qu’on retrouve les deux premiers, on a les pensées d’Hélène qui vient donner un autre point de vue à l’intrigue. On peut ainsi avoir les deux côtés. Malgré ses actions et son endoctrinement, Hélène reste une personne sage et passionnée qui cache ses sentiments pour Elias. Les martiaux n’ayant pas le droit de posséder des sentiments.
    Continuons sur les personnages… Laïa, dans ce tome, est décevante. Est-ce que l’amour rend si idiot ? Si émotif ? Ou alors l’auteur a choisi de la faire régresser ? D’accord, elle a beaucoup de responsabilités sur les épaules. Mais après tout ce qu’elle a vécu dans le premier tome, après tout ce qu’elle a appris et l’évolution qu’elle a acquis, comment peut-elle autant régresser au point de prendre mauvaises décisions sur mauvaises décisions. Son caractère est instable. A la base, c’est elle qui voulait secourir son frère, j’ai l’impression qu’elle n’assume plus ce qu’elle veut et fait n’importe quoi. Cela m’a exaspéré.
    Heureusement, Elias est là pour rattraper les bêtises de Laïa tout en suivant sa destinée qui va l’amener à la rupture de la vie. D’abord empoisonné, il a de plus en plus de mal à rester conscient dans le récit. Pourtant on voit sa lutte acharnée contre ce destin et aide Laïa le plus possible. Ces choix manquent d’un certain égoïsme. Elias dégouline de trop d’altruisme qui pourrait l’amener sur un chemin instable.
    Hélène est une personne fort. La grande découverte de ce tome. Elle doit lutter pour ne pas se perdre. Elle doit lutter pour sa survie et pour la vie de celui qu’elle aime. Elle doit lutter contre ce nouveau tyran qu’elle est obligée de servir. Elle est mature, sage, forte et intelligente. Face à Laïa qui a un tempérament faible dans ce tome, elle n’en ressort que plus fortement.
    Malgré cet nouveau point de vue, malgré l’univers fourni, je me suis ennuyé dans ce tome. Et ce n’est pas faute de voir les personnages malmenés. Ils n’ont pratiquement aucune pause. Rien ne va dans leurs plans. Tout est chamboulement. Et pourtant, j’ai ressenti des longueurs dans le texte qui m’a fait ravalé mes attentes.
    ARTICLE DU BLOG

    - The Promised Neverland de Kaiu Shirai et Posuka Demizu
    Cela m’a quand même dérangé pour ces quatre premiers tomes. En effet, ceux-ci se déroule à Grace Field, l’orphelinat dans lequel nos trois protagonistes vont évoluer. La plupart de la narration se fait par le biais d’Emma, une des très enfants les plus intelligentes. Elle manque beaucoup de jugeote mais possède une grande capacité physique. Enthousiasme et joyeuse, elle est la grande soeur pas très futée mais protectrice. J’avoue que ce n’est pas le personnage que je préfère justement par son comportement. Trop fonceuse à mon goût, elle apprend néanmoins au fil des tomes à se modérer et à apprendre à réfléchir avant d’agir.
    Parfois la narration change pour passer la parole aux deux autres protagonistes Norman et Ray. Les deux autres surdoués du pensionnat. Norman est le plus intelligent de tous les trois. C’est un petit génie mais dans le genre mi-naïf mi-innocent. Quant à Ray, il a acquis son intelligence par la réflexion et la lecture. Il l’a entretenu depuis sa jeunesse et il connaît naturellement beaucoup de choses grâce à ses lectures. Il a une très bonne mémoire ce qui l’a aidé à perfectionner son intelligence. Il est aussi le plus réaliste et le plus futé des trois – une petite préférence pour ce personnage.
    AVIS COMPLET SUR LE BLOG (Tome 1 à 4)
    AVIS COMPLET SUR LE BLOG (Tome 5 à 7)

    - #Trahi de Louison Nielman
    Apolline, 14 ans, est amoureuse de Aurien, 17 ans. Elle est heureuse. Elle est amoureuse. On commence le roman par un compte à rebours qui annonce aux lecteurs, le temps qu’il reste avant que tout s’envole et se brise. On suit avec angoisse ce décompte jusqu’à ce jour fatidique. Cependant, on ne va s’arrêter là et partir dans les événements qui suivent. Les sentiments et le malaise qu’elle va ressentir face à cette trahison.
    Ce roman est un titre qui rentre dans mes sujets de lecture favoris. Dès les premières pages, on peut voir la pression sociale qui repose sur Apolline et qui peut se retranscrire à tous les adolescents de notre époque. C’est la société qui nous met autant de pression et non pas que sur l’acte sexuel. Les pages ont tourné rapidement pour connaître enfin ce qu’il se passe. Quel genre d’harcèlement a-t-elle subi ?
    Quand Apolline apprend que la trahison vient de celui qu’elle aime, elle est effondrée. Le regard des autres quand elle va découvrir le sujet de la trahison – une photo d’elle suggestive – va la bouleverser. Elle va se renfermer, ressentir de la honte, de la peur. C’est ainsi que les victimes se sentent alors que ce n’est pas de leurs fautes. Notre société fait que les victimes sont les plus souvent honteux alors que ce sont les harceleurs qui devraient l’être.
    On ne doit pas minimiser ce genre d’actions. Une photo reste une photo. Si elle est publiée sur internet, il faut savoir qu’elle ne peut plus être retirée. Elle est alors devenue un domaine public. C’est vendre pour rien ou quelques « j’aime », remarques, le corps de quelqu’un. C’est lui retirer son droit à son image, à sa vie. C’est la lui voler. Peu de personnes comprennent cette action. Maintenant, c’est devenu un système tellement anodin qu’on ne voit plus ce type de choses comme une forme de harcèlement ou de gêne.
    Le livre minimise beaucoup l’action de Aurian. Certes, il n’en est pas l’investigateur mais il n’a rien fait pour arrêter ses amis. Et ces derniers ne semblent pas plus inquiétés ni affectés par ce qu’ils ont fait pendant la deuxième phase du roman. Cependant quand enfin la parole se libère, Aurian va assumer sa responsabilité, tout comme les autres garçons fautifs.
    Pour conclure, c’est un roman pour les adolescents mais qui peut aussi être une introduction romancée à l’harcèlement scolaire. C’est un sujet qui peut être très présent dans notre société avec les pressions qu’on exerce sur les enfants, les adolescents et même les adultes, la dérive des réseaux sociaux et surtout l’ignorance ou la naïveté des personnes qui envoient des photos pour rire à leurs amis. Quand la photo vient du domaine privée, elle doit le rester ou alors avoir l’accord au préalable de la personne concernée.
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    - L'homme qui tua Chris Kyle de Fabien Nury et Brüno
    Ce roman graphique est un condensé de sentiments puissants et forts. Contrairement à American Sniper – Film de Clint Eastwood – ce roman s’appuie sur le crime de Eddie Ray Routh. Il raconte les faits et les conséquences de ce meurtre sur les personnes plus ou moins proche de Chris Kyle.
    Les conséquences post-traumatiques de la guerre et de l’utilisation libre des armes aux Etats-unis sont des thèmes qui sillonnent ce roman montrant que même les héros, les soldats et les combattants sont touchés par la guerre, tout autant que les victimes. On peut y déceler les faiblesses d’un esprit brisé par les expériences. Que ce soit Chris Kyle et Eddie Ray Routh, ils sont victimes de ce trouble qui amène à une dépréciation de la réalité et qui se gère différemment selon les personnes. Héros, victime, meurtrier peuvent donc former un tout dans cet univers de guerre.
    Reprenant le début, l’histoire se divise en trois parties autour du meurtre. Chris Kyle, dans sa façon d’être et dans les interviews qu’il entretient – interviews retranscrits dans le roman graphique – démontre une forte personnalité qui bouscule les autres personnes. Il n’a pas peur d’imposer sa justice comme la justice des Etats-Unis ce qui peut s’avérer problématique en soit.
    Le dessin, les bulles et la mise en page sont des outils d’une grande utilité dans ce cadre puisqu’ils imposent une sévérité, une rigidité au texte qui dépeins la volonté des auteurs d’être fidèle à l’autobiographie de Chris Kyle. Ils n’ont donc pas placé leurs sentiments ou visions dans l’histoire, nous offrons une réalité drue. Ils amènent le lecteur à s’interroger de lui-même sur ce fait afin qu’il se fasse sa propre idée.
    Pour conclure, ce roman graphique est dur mais offre une vision bien plus réelle de cet événement que le film American Sniper. On se concentre aussi sur le point de vue médiatique et de la veuve – la femme de Chris Kyle qui nous offre une vision toute nouvelle de l’histoire.
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    - Our Little Secrets de Ema Toyama
    Mayo est une jeune fille timide qui commence à travailler à la maison d’écoute de sa tante. Rien que pour avoir découvert le concept de la maison d’écoute, je ne regrette pas avoir commencé ce shojo – alors que ce n’est pas mon genre préféré. Je m’attendais à quelque chose de très niais. Cela n’a pas raté. Après tout, il s’agit d’une romance entre lycéens entre une fille timide et un jeune basketteur qui cache un lourd secret. En soit, c’est un scénario très banal.
    Les dessins très fins mettent en valeur la timidité et les sentiments de Mayo. Jeune fille timide, altruiste qui doute beaucoup d’elle. Elle a une place très privilégié dans ce manga qui cache forcément quelques secrets au fond. Bien que très peu exploité, le passé de la jeune fille est mis en nu dans quelques passage qui expliquent pourquoi elle est si attachée à Aoba mais aussi pourquoi elle est dans la maison d’écoute. Bien que cela est dit dès le départ que c’est pour sa mère…. nous n’en savions pas plus.
    Aoba est le personnage masculin de manga par excellence. Il est populaire et joue au basket. On le croise pour la première fois à la maison d’écoute où Mayo travaille incognito. Alors qu’il vient pour discuter, on a plus de contenu sur lui et sur son « problème ». Bien amené, le problème de Aoba est peu à peu décortiqué dans le manga au fil de l’histoire. On commence par quelque chose de léger pour apprendre un peu plus sur sa « maladie ». Victime de stress depuis l’enfance, il perd tous ses moyens quand il arrive au summum de sa passion ou son amour pour quelque chose ou quelqu’un.
    Pour conclure, ce manga, sous couvert d’un shojo doux, met en avant le système de la maison d’écoute et la maladie de « YIPS ». Cela m’a donc permis d’apprendre deux choses dont je ne me doutais pas l’existence et qui pourtant pour l’un fait du bien à pas mal de personne et pour l’autre touche beaucoup de joueurs professionnels ou des passionnés. Le manga reste tout de même un shojo classique qui possède les stéréotypes de base de ce genre.
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    - Ballad Opera de Akaza Samamiya
    Nous retrouvons dans l’histoire un ange et un démon qui s’allient pour une mission sur terre. On ne sait pas vraiment qu’elle est celle-ci au départ. Mais dès leur arrivée, ils commettent une erreur qui amène à la mort de Haruto. Nous avons dès à présent la rencontre des trois protagonistes de cette série en cinq tomes.
    Dans ce tome, on voit la proposition de l’ange et du démon envers Haruto de faire de lui un shinigami ; en contrepartie, de revenir sur la tragédie que Haruto a vécu six mois plus tôt.
    Il faut savoir que même si Shiro (ange) et Kuro (démon) – prénoms choisis par Haruto – restent très mystérieux au début de ce tome, Haruto, par sa réaction face à sa propre mort, démontre une personnalité très particulière. On apprend alors qu’il a perdu la mémoire depuis l’incident six mois plus tôt – un incendie. Ayant un calme et une gentillesse infinie, Haruto accepte d’aider l’ange et le démon. Une très grande complicité vont se former rapidement entre les trois personnages. Haruto montre aussi de l’empathie envers les âmes qu’il doit récolter et des âmes disparues des corps investis par les premières citées. Il est alors réticent à les « récolter » trouvant d’autres moyens à la place. Malgré tout, Shiro et Kuro le soutiennent dans sa démarche montrant leur affection envers eux.
    Haruto reste très traumatisé par l’incendie de sa maison qui a causé la perte de sa famille et sa mémoire. Mais cela approfondit le personnage.
    En avançant peu à peu dans l’histoire, on peut voir l’intrigue se complexifier. On va aussi, avec une grande partie des tomes 3 et 4, découvrir la hiérarchie, le système et le passé de Shiro et Kuro qui nous permettent d’approfondir leurs personnages. On ressent alors dans leurs passés à quel point les anges et les démons ne sont pas tant différents que cela que les humains. Outre certaines spécificités de leurs espèces, ils agissent exactement comme les humains pour les personnages secondaires – Les familles de Shiro et Kuro.
    Quand on revient sur terre auprès des protagonistes, on en appris plus sur les personnages et le contexte en général. Par contre, j’avoue que je n’ai pas tout compris de l’intrigue et de l’intérêt de certaines informations avant la toute fin de l’histoire, soit le tome 5. Le cas de Haruto est même survenu bien avant dès le tome 4 où on voit une modification totale de sa personnalité au fil des pages. On se demande si le stress n’est pas en rapport avec ça, mais il s’avère que c’est beaucoup plus complexe que cela.
    Pour conclure, l’intrigue de l’histoire est fine et complexe, les personnages sont attachantes et touchants et les dessins sont d’une finesse magnifique. Les jaquettes sont très belles et oniriques. Certaines pages dans les tomes sont en couleurs. J’aurai aimé que l’histoire soit un peu plus longue et peut être amenée différemment pour prendre le temps d’assimiler les informations. Sinon, j’ai passé un excellent moment avec ce manga.
    ARTICLE DU BLOG




    En attente d'avis

    - PS tu me manques de Brigid Kemmerer
    - Batman : Killing Joke de Alan Moore et Brian Bolland
    - Dédale de Takamichi
    - Shino ne sait pas dire son nom de Shuzo Oshimi
    - Je ne veux pas être maman de Irène Olmo
    - Minuit ou presque de Rainbow Rowell
    - Je veux manger ton pancréas de Yoru Sumino et Izumi Kirihara
    - A tes côtés de Megumi Morino
    - My dear Neighbor de Megumi Morino
    - Sous la lune de Taisho de Hiromi Ebira
    - Harley Quinn, tome 1 (renaissance) : Complètement marteau de Amanda Conner, Jimmy Palmiotti et Collectif
    - Dr Stone de Boichi et Riichiro Inagaki
    - Les liens du sang de Shûzô Oshimi



    Ma lecture en cours

    - Le Bois-Sans-Songe de Laetitia Arnould

  • oriane0102

    Insomniaque des livres

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    #129 16 Septembre 2020 18:25:46

    Une braise sous la cendre: aaaahhhh non pas de triangle amoureux ! :'S :pleur: Après avoir entendu énormément d'avis positifs sur ce livre, je voulais me lancer... ce que tu en dis me conforte dans cette idée exceptée ça :goutte: Et vu ce que tu dis du tome 2.... :goutte: Tu pointes des choses qui ont tendance à m'exaspérer aussi!
    Bonne lecture =)
  • Taevinn

    Commence à sentir l'encre qui colle aux doigts

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    #130 16 Septembre 2020 20:17:27

    Hello !

    Bon ça me confirme Une braise sous la cendre ce n'est pas pour moi.. les triangles amoureux c'est non !
    J'ai lu le nouveau livre de Louison Nielman mais pas tenté ces autres pourtant j'avais adoré Le masque de père.

    Bonnes lectures !