Khargals de Duras, tome 2 : Cœur de pierre
Régine Abel

Son sauveur ailé n’était pas un ange.

Lorsque la mort a failli emporter Brianna à l’âge de huit ans, un être qui ne devrait pas exister la sauve. Vingt ans plus tard, elle est devenue une ingénieure en architecture spécialisée dans les bâtiments historiques, toujours à la recherche de la preuve que celui qui l’a sauvée – celui qui hante ses rêves de plus en plus fous – existe vraiment. Lorsqu’un homme mystérieux l’embauche pour un projet important dans les catacombes d’une ancienne église transformée en boîte de nuit gothique exclusive, Brianna pense qu’elle est enfin sur la bonne piste.

Alkor est las de cette époque. Contraint de se cacher, interdit de réclamer la seule femme qui ait jamais éveillé ses instincts d’union, il envisage de retourner en hibernation plutôt que de se languir d’elle à distance. Mais l’activation soudaine de la balise change tout. Les secours arrivent enfin. Avec son seul moyen d’atteindre le point de ralliement piégé dans les catacombes, Alkor engage Brianna pour l’aider à récupérer son trésor. Cependant, son sigil perdu n’est pas la seule chose qu’il a l’intention de ramener chez lui.

Le temps presse, et les forces maléfiques qui conspirent pour le capturer ne reculeront devant rien pour atteindre leur objectif, y compris utiliser Brianna. Alkor a-t-il sauvé son âme sœur pour la perdre maintenant qu’ils ont peut-être la possibilité d’avoir un avenir ensemble ?

----------------Khargals de Duras----------------

Il y a mille ans, un groupe d'éclaireurs Khargal a quitté Duras, pour s'écraser sur une planète appelée Terre.

Blessés et en infériorité numérique, les Khargals échoués se sont cachés parmi des effigies de pierre et ont observé la lente évolution des habitants primitifs de la planète. Sans aucun moyen de retourner à Duras, ils ont regardé depuis leurs perchoirs ombragés et se sont fondus dans la légende, devenant les gargouilles mythiques.

Jusqu'à aujourd'hui. Longtemps après la disparition de tout espoir de sauvetage, le signal de détresse a enfin été exaucé.

Il est temps de rentrer à la maison.