Synopsis
On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu'elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités - des yeux si horribles qu'ils révulsent les femmes et pétrifient les hommes. Elle-même n'a jamais osé se regarder dans un miroir. Martine Desjardins signe ici un récit incendiaire sur la honte du corps, l'oppression et le pouvoir de la féminité. Un renversement des rapports de force qui jette une lumière à la fois crue et raffinée sur la monstruosité.
Moyenne
15.5
351 votes
BON
7 éditions pour ce livre
2025 Editions L'Atalante (Neptune)
224 pages
20 mars 2025
ISBN : 9791036002205
2023 Editions L'Atalante (La Dentelle du cygne)
206 pages
17 août 2023
ISBN : 9791036001604
2023 Editions L'Atalante (La Dentelle du cygne)
206 pages
Format : ePub
17 août 2023
ISBN : 9782367936116
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70 commentaires
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Le personnage de Méduse est très complexe, quelle novela !
A travers les mots et ma lecture, j'ai ressenti l'ambiance poisseuse et un mal aise : une plume efficace et riche !
Un texte atypique, fascinant, monstrueux et déroutant !
Quel(s) est(sont) le(s) véritable(s) monstre(s) dans cette histoire !?
Une lecture qui parle de construction, de confiance, d’émancipation et d'affranchissement des codes de la normalité. De manière étrange, déroutante, absurde et bizarre parfois mais c’est ce qui la rend marquante, atypique et intéressante. J'ai été fascinée par la couverture puis par la plume, sublime, parfaitement maîtrisée et jouant avec le vocabulaire de la vue et du monstre. A découvrir
J'ai trouvé ce roman sublime, dérangeant mais beau. Une ambiance sombre, et un personnage principal qui se laisse porté par ses pulsions. Ma lecture fût dure mais forte en émotions que je ne saurai qualifiées. Cependant le style m'a parfois agacé bien que j'ai aimé la façon dont les yeux de la jeune femme ne sont jamais nommés de la même manière.
Oh là là, j'ai trouvé le style ampoulé et pédant, pour résumer : lourdingue. Impossible de s'attacher à Méduse, ni à aucun autre personnage d'ailleurs. Et que dire de ce roman "féministe" qui n'en est pas un du tout, du tout, quand on voit que sa révélation à elle-même ne se fait pas du tout par elle-même, haha... Pas aimé du tout.
Un roman remarquable de complexité lexicale. Où les chiens deviennent des canidés etc. L'autrice m'a noyée dans son vocabulaire ampoulé et ses énumérations compliquées qui n'apportent rien à l'histoire. Sans toutes ces "décorations" élitistes inutiles, le livre n'aurait rempli que 100 pages. Les médias en ont fait des caisses, comme d'habitude, pour rien. Un vrai charabia.