Notre seul ami commun, tome 3 : Celui du cochon
Boris Mirroir2013

Notre héros à corps de chien a perdu sa mère... Dans ce dernier tome de la trilogie et au réveil de son suicide loupé, il s'apprête à appréhender le deuil. Hôpital, psychanalyse, fête entre potes et défonce constituent son lot quotidien. Mais c'était compter sans les aléas de la vie, qui lui réserve encore de tristes nouvelles...
Presque autobiographique, cette bande dessinée au graphisme incisif, candide et moderne, revient sur une histoire triste et drôle, traitée avec poésie et sans concession. Comme le dit Manu Larcenet dans son Combat Ordinaire (Dargaud) : «On a tous des manières différentes de réagir au deuil (...) Pour ma part, les peines intenses m'anesthésient. Que je parle ou que je garde le silence, je suis alors vide. Le subit anéantissement de mes émotions semble être mon système personnel de protection. Je suis alors capable de continuer. Une part de moi s'occupe des autres, des relations sociales, de l'intendance en somme... Tandis que l'autre habite mon lopin d'enfer soigneusement privé, à l'abri des regards.»