Synopsis
C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.
Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien.
Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement.
C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien.
Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement.
C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
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5 éditions pour ce livre
2024 Editions Le Livre de Poche
264 pages
21 août 2024
ISBN : 9782253248576
2023 Editions Stock (La Bleue)
270 pages
29 mars 2023
ISBN : 9782234093966
2023 Editions de la Loupe (Récits)
409 pages
ISBN : 9782382991411
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58 commentaires
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Une histoire fabuleuse dans laquelle je ne peux que me reconnaitre. 16 ans de vie avec ma fille, ma chienne, ma petite Lady. Cependant, le style d'écriture était bien particulier et j'ai du prendre du temps pour bien saisir chaque phrase. C'est différent. C'est tout de même plaisant à découvrir. j'ai tout de même pleuré durant ma lecture. C'est assez rare.
un bon petit livre , que j'ai apprécier , j'ai eu par moment un peu de mal a accroché au récit , tout simplement car la plume de l'auteur est différente de ce que j'ai l'habitude de lire , ce qui m'a obligée a parfois relire plusieurs fois une même phrase hihi :)
mais , ca n'enlève en rien la qualité du récit , j'ai été très émue par certains passages
L'amoureuse des chiens que je suis était forcément très curieuse de découvrir ce roman. Il m'a plu et m'a touchée à plusieurs reprises, mais la plume un brin ampoûlée m'a parfois fait décrocher.
Je n’ai pas pleuré parce que je n’ai pas perdu mon chien dans les mêmes conditions, mais je ne peux que me souvenir la peine que j’ai ressentie quand je l’ai accompagnée jusqu’à la fin. Le lien entre homme et chien est unique et ce roman lui rend joliment hommage.
Je ne sais pas qui est Jean-Paul Dubois (et vous ?) mais la préface de cet auteur est tellement mieux que le reste du texte. Dubois a placé la barre trop haut pour Sapin-Defour. Je n’ai pas ressenti les émotions que j’avais ressenti dans la Préface. Du coup ce Livre a surtout été une découverte vis-à-vis de Jean-Paul Dubois. Phoenix ++