Synopsis
La maison des autres, c'est celle des Petiot, pâtissiers à Dole, où Julien Dubois, quatorze ans, entre en apprentissage.
Ses parents, boulangers retraités à la campagne, ont peu de moyens : il faut qu'il travaille et d'ailleurs le métier lui plaît.
Nous sommes en 1937, il n'y a guère de lois sociales; même les "bons patrons" exigent de leurs ouvriers mal nourris un effort qui n'en finit jamais.
Pourtant, Julien se sent heureux : il découvre la bonne odeur de la pâte chaude, la joie de créer des chefs-d'oeuvres éphémères, l'amitié du chef, la liberté des rues que l'on dévale panier sur la tête au gré du vieux vélo, l'amour avec Hélène, la solidarité ouvrière, le sentiment de responsabilité...
Tout cela lui construit une maturité précoce, riche de l'expérience personnelle vécue à fond. Lorsque le livre se termine, il a seize ans, mais il est déjà un homme.
Ses parents, boulangers retraités à la campagne, ont peu de moyens : il faut qu'il travaille et d'ailleurs le métier lui plaît.
Nous sommes en 1937, il n'y a guère de lois sociales; même les "bons patrons" exigent de leurs ouvriers mal nourris un effort qui n'en finit jamais.
Pourtant, Julien se sent heureux : il découvre la bonne odeur de la pâte chaude, la joie de créer des chefs-d'oeuvres éphémères, l'amitié du chef, la liberté des rues que l'on dévale panier sur la tête au gré du vieux vélo, l'amour avec Hélène, la solidarité ouvrière, le sentiment de responsabilité...
Tout cela lui construit une maturité précoce, riche de l'expérience personnelle vécue à fond. Lorsque le livre se termine, il a seize ans, mais il est déjà un homme.
Moyenne
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BON
Saga La grande patience
8 éditions pour ce livre
1989 Editions J'ai Lu
558 pages
31 août 1989
ISBN : 9782277125228
1977 Editions J'ai Lu
558 pages
20 avril 1979
ISBN : 2290005223
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J'ai adoré ! J'ai retrouvé dans ce roman l'extrême réalisme des récits de Bernard Clavel, qui me plongent la tête la première dans un autre lieu, et surtout un autre temps. L'odeur des croissants qui cuisent, la corvée de charbon en pleine nuit, les sales coups du patron, les blagues du sous-chef... Tout sonne si vrai, si juste. Pas besoin de lire la suite pour apprécier ce roman d'apprentissage.
Un bon moment de lecture mais je reste réellement perplexe quant à l'attitude des patrons de Julien, l'attitude de Julien lui-même et la construction de ce-dernier en tant qu'homme.
Ce livre a accompagné mon adolescence. Lu plusieurs fois.Roman d'apprentissage par excellence. J'avais été conquise par la réalisme de cette autofiction: je sentais les odeurs décrites, je ressentais les émotions du narrateur, je voyais à travers ses yeux, j'étais lui...
Quel bel ouvrage. Curieusement, je n'ai pas aimé la suite du tout...
Pas mal. Mais bon ce n'est pas non plus le livre du siècle. J'ai toujours eu du mal avec les autofictions.