L'homme qui m'aimait tout basÉric Fottorino2009

Synopsis

Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui.

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2010 Editions Folio

162 pages

ISBN : 2070437841

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3 commentaires

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  • avatar _Amélie__x3
    16 / 20 Le 12 Décembre 2021 à 18:38 _Amélie__x3

    Un magnifique hommage à un père disparu. Un roman intime, qui prend la forme d’un pêle-mêle de souvenirs. Et surtout de l’amour, de l’amour et encore de l’amour.

  • avatar Art de Livre
    17 / 20 Le 12 Novembre 2018 à 19:18 Art de Livre

    Quelle lecture à la fois douce et tendre, mais si douloureuse. Les souvenirs racontés ici par l'auteur sont extrêmement touchants, et le style très fluide et sincère. Éric Fottorino a sans doute laissé une part de lui, ainsi qu'une part de son père, dans ce livre. À lire.

  • avatar joyeux-drille
    Le 18 Avril 2011 à 12:46 joyeux-drille

    On comprend mieux grâce à ce livre cathartique, les autres romans de Fottorino. Que ce doit être difficile, même lorsqu'on est écrivain, de raconter une telle blessure appelée à ne jamais se refermer. Fottorino est un grand écrivain, il nous le prouvera encore, j'en suis certain.

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