Synopsis
Une averse.Un automobiliste qui roule sur une route inondée d'obscurité. Et soudain, le dernier mouvement de la septième symphonie de Beethoven.
L'orchestration de Carlos Kleiber (chef d'orchestre autrichien né en 1930 et décédé en 2004), parvient pour la première fois aux oreilles du narrateur, journaliste politique et apprenti mélomane. Il est subjugué.
Le narrateur, qui se prend de passion pour l'orchestration de Kleiber va donc se lancer à la recherche d'anciennes connaissances du chef d'orchestre et parvient à trouver un vieux violoniste autrichien ayant jadis joué sous sa direction. L'instrumentiste, résidant maintenant à Rome, émet d'abord quelques réserves quant à sa propension à se livrer au journaliste, mais se laisse bien vite aller à un long monologue au gré duquel il dépeint un artiste brillant, torturé et complexe, qu'il admire profondément.
Il esquisse aussi un portrait des répétitions, parfois ardues mais passionnantes, auxquelles il a du faire face, tout en soulignant la quête d'excellence perpétuelle du chef. L'auteur distille par ailleurs quelques éléments biographiques sur la famille Kleiber, avec le lourd contexte historique des années 1930 en toile de fond, et sur laquelle vient s'ajouter la propre histoire du vieux violoniste homosexuel tourmenté, dans l'Autriche d'après guerre.
Bruno Le Maire, qui n'en reste pas moins un germanophile, évoque aussi à cette occasion les relations franco-allemandes, avec une pointe d'humour bien sentie. Son style est souple et direct, ce qui permet au lecteur de plonger très vite dans le roman et de retrouver les aspects de la personnalité du maestro, et un certain goût de l'absolu.
On ne sait guère si cet ouvrage s'apparente à une biographie ou si elle s'inscrit dans une construction plus romanesque, et je dois dire que ce mystère me va très bien, même si cela a du en décontenancer plus d'un et on pourrait aussi voir dans cette oeuvre, quelques parallèles politiques.
A travers cet ouvrage, Bruno Le Maire rend un vibrant hommage au grand chef d'orchestre qu'a été Carlos Kleiber et allie soigneusement la littérature et la musique. La mélomane que je suis n'a pas su résister.
L'orchestration de Carlos Kleiber (chef d'orchestre autrichien né en 1930 et décédé en 2004), parvient pour la première fois aux oreilles du narrateur, journaliste politique et apprenti mélomane. Il est subjugué.
Le narrateur, qui se prend de passion pour l'orchestration de Kleiber va donc se lancer à la recherche d'anciennes connaissances du chef d'orchestre et parvient à trouver un vieux violoniste autrichien ayant jadis joué sous sa direction. L'instrumentiste, résidant maintenant à Rome, émet d'abord quelques réserves quant à sa propension à se livrer au journaliste, mais se laisse bien vite aller à un long monologue au gré duquel il dépeint un artiste brillant, torturé et complexe, qu'il admire profondément.
Il esquisse aussi un portrait des répétitions, parfois ardues mais passionnantes, auxquelles il a du faire face, tout en soulignant la quête d'excellence perpétuelle du chef. L'auteur distille par ailleurs quelques éléments biographiques sur la famille Kleiber, avec le lourd contexte historique des années 1930 en toile de fond, et sur laquelle vient s'ajouter la propre histoire du vieux violoniste homosexuel tourmenté, dans l'Autriche d'après guerre.
Bruno Le Maire, qui n'en reste pas moins un germanophile, évoque aussi à cette occasion les relations franco-allemandes, avec une pointe d'humour bien sentie. Son style est souple et direct, ce qui permet au lecteur de plonger très vite dans le roman et de retrouver les aspects de la personnalité du maestro, et un certain goût de l'absolu.
On ne sait guère si cet ouvrage s'apparente à une biographie ou si elle s'inscrit dans une construction plus romanesque, et je dois dire que ce mystère me va très bien, même si cela a du en décontenancer plus d'un et on pourrait aussi voir dans cette oeuvre, quelques parallèles politiques.
A travers cet ouvrage, Bruno Le Maire rend un vibrant hommage au grand chef d'orchestre qu'a été Carlos Kleiber et allie soigneusement la littérature et la musique. La mélomane que je suis n'a pas su résister.
Moyenne
17.0
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2012 Editions Gallimard (L'infini)
112 pages
30 août 2012
ISBN : 9782070137084
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