Synopsis
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
Moyenne
14.9
184 votes
MOYEN
1 édition pour ce livre
2021 Editions Dargaud
116 pages
29 octobre 2021
ISBN : 2205089692
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29 commentaires
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En regardant la couverture, je m'attendais à un conte. En lisant la quatrième de couverture, à un jolie histoire. En lisant l'avis de ma bibliothécaire en préquel, je m'attendais a livre une bd aux dessins époustouflants car elle disait qu'on se retiendrait d'arracher les pages pour les encadrer chez nous. Je n'ai rien eu de tout ça. C'est assez vilain (sauf 5 pages) et l'histoire est très basique
J'ai été plus emportée par les paysages sublimes (en technique mixte j'imagine) - hommage aux estampes d'Hokusai - que l'histoire en elle-même. C'est surtout les promenades et rencontres hasardeuses de l'autrice. Malgré tout, cela donne envie de créer "sur le vif" à notre tour.
Point positif : les grandes pages doubles d'illustrations. Cependant il y en a peu et ça n'apparaît qu'à la toute fin. Pour le reste je suis très mitigé. Le récit n'est pas aboutit, cela ne raconte presque rien et se termine de manière très abrupte. Je suis assez déçu car je m'attendais à quelque chose de plus inspirant au vu de la couverture et du résumé. Dommage (9).
C'est beau et poétique mais l'esthétique des personnages n'est pas folle contrairement aux paysages qui sont magnifiques cependant l'histoire n'est pas fini c'est bien dommage
C'est poétique mais l'histoire ne m'a pas particulièrement marquée. Les dessins des personnages ne sont pas vraiment plaisants esthétiquement, cependant les paysages sont le point fort de cette BD avec de très belles planches.